Contenu mis à jour le 1 juillet 2021 par Félicie
Le chat est un animal de compagnie très sensible. Son système immunitaire est le plus souvent sujet à de nombreuses maladies dont la polykystose rénale. Cette dernière est d’ailleurs la plus fréquente chez l’animal. Elle évolue de manière progressive et peut conduire à une insuffisance rénale. Il importe donc de tout savoir sur la polykystose rénale du chat afin de pouvoir en venir à bout.
Polykystose rénale du chat : caractéristiques, causes et symptômes !
La polykystose rénale du chat se caractérise essentiellement par une présence de kystes dans les reins. Elle touche généralement les chats persans, mais aussi d’autres races proches. Cette maladie est causée par la compression du tissu rénal par les kystes. Ceux-ci se prolifèrent dans les reins et envahissent le parenchyme rénal de l’animal.
Ils deviennent de plus en plus volumineux avec le temps, ce qui entraîne un dysfonctionnement des reins. Les principaux symptômes de la polykystose rénale du chat sont les suivants :
- La consommation excessive d’eau ;
- Les vomissements ;
- La perte d’appétit ;
- L’amaigrissement.
Par ailleurs, la polykystose rénale du chat peut entrainer la mort des sujets lorsqu’elle devient chronique.
Comment se transmet cette maladie ?
La polykystose du chat est une maladie héréditaire, susceptible de toucher tous vos chats hétérozygotes. La rapidité de son évolution en insuffisance rénale peut néanmoins varier d’un chat à un autre. En effet, certains animaux peuvent devenir gravement malades seulement en quelques années.
D’autres par contre, en meurent juste à un ou deux ans d’âge. De toute façon, un chat atteint de la polykystose rénale a une espérance de vie très réduite.
Quelles sont les mesures de lutte contre la polykystose rénale du chat ?
Les précautions à prendre pour combattre cette maladie vont d’un diagnostic aux traitements éventuels.
Le diagnostic
Le diagnostic commence par une observation de l’aspect des reins. Cet examen est réalisé pour constater un éventuel accroissement du volume des reins ou de leur contour. Après cela, le vétérinaire procède à un test ADN du chat spécialement centré sur la polykystose rénale. La réalisation de ce test consiste à prélever des cellules de l’animal par un frottis buccal.
Les résultats de l’analyse s’obtiennent au bout de quelques jours. Il existe toutefois d’autres moyens de diagnostiquer la polykystose rénale chez le chat. Il s’agit de l’imagerie, de l’échographie ou encore de la radiographie. Ces tests sont plus effectués pour confirmer ou invalider le diagnostic.
Quels traitements contre la polykystose rénale du chat ?
La polykystose rénale du chat est une maladie mortelle à plus ou moins long terme. Il n’existe en effet aucun traitement permettant de la guérir. Cependant, il est bien possible d’éviter sa diffusion de génération en génération. Un chat diagnostiqué positif à cette maladie reçoit au besoin des traitements palliatifs.
En plus, le propriétaire du chat doit veiller à son régime alimentaire à cause de l’insuffisance rénale. Il est recommandé de faire le dépistage de façon précoce pour que l’animal hétérozygote soit vite pris en charge. De même, un suivi régulier par un vétérinaire peut aider à prévenir la polykystose rénale.
Vous devez également prendre vos responsabilités et isoler tous vos chats atteints de la pathologie. Cela représente un meilleur moyen d’éviter une augmentation du nombre de sujets contaminés. Dans tous les cas, il est conseillé de tout savoir sur la polykystose rénale du chat afin d’être plus préparé et apte à y faire face.